Je tiens particulièrement à remercier David pour ses bonnes infos qui nous ont permis de randonner dans une zone superbe où je ne serais jamais allé autrement.
7 Mai 2017.
Jacques me propose de repartir. Il me parle de l’Islande.
Je projetais de repartir seul dans les Dolomites en septembre, mais avec une telle proposition !
Août, c’est très court pour se préparer physiquement, mais c’est décidé, on part.
Le projet est vite concocté.
Un certain David m’avait mis l’eau à la bouche pour une boucle qui suit des rivières dans la partie sud.
J’avais toujours bien en tête l’ascension du Trolladyngya.
Avec un passage en voiture à Veidvoetn si nous avions le temps.
Et pourquoi pas en supplément, si on a le temps, un tronçon du Oeskjuvegur menant à Aksja.
William qui semblait intéressé ne sera finalement pas de la partie.
Tandis que pour nous deux, c’est parti !
Je suis vachement content de retourner en Islande. C’est mon 6° passage.
Samedi 19/08
Bruxelles – Keflavik en 3H30.
Atterrissage à 13h55 (heure locale -2). Plein soleil.
Après les formalités de prises en charge de la voiture, nous cherchons cette petite Suzuki Jimny de 85 cv. sur le parking. La préposée a été avare en indications dès l’instant où elle n’a pas pu nous vendre une assurance supplémentaire.
Une allemande qui a raté son bus nous demande de la prendre en stop.
Rapides courses à Keflavik et cap immédiat sur Kirkjubaejarklaustur. Nous avons 300 km à parcourir.
Les routes 42 et 417 nous feront éviter Reykjavik.
Arrivé à Hella, Jacques repère son bistrot favori. Quand il s’agit de boire, avec lui, il n’y a pas à discuter. C’est donc un stop obligatoire pour une grande bière.
Très sympa, c’est la stoppeuse qui paiera.
Jacques en pleine drague !
1° partie :
A David et ses rivières qu’il aime tant.
21h, nous sommes au nord-est de Kirkjubaejarklaustur. Nous parquons la voiture au niveau de Saudavad, le long de la piste qui longue la rivière Hverfisfljot.
Il fait encore clair. C’est sous une petite pluie que nous préparons les sacs.
30 minutes + tard nous démarrons.
Très courte étape pédestre de 4,5 km. Nous sommes à côté d’une grange appartenant probablement à la ferme Dalshöfdi.
La prairie est fraîchement coupée. Nous y plantons la tente dans une obscurité grandissante. A 23h il fait tout noir.
Dimanche 20/08
1H30 : une crampe intestinale me fait sortir en urgence de la tente.
J’ai droit à une superbe et gigantesque aurore boréale comme je n’en ai jamais vu. Mais bien entendu pas la possibilité de prendre de photo, sinon…
Au réveil, il n’y a pas un nuage dans le ciel.
La mise en route du 1° jour n’est jamais très rapide. 1h30 avant de démarrer.
La bête en action :
C’est maintenant que le hors-piste commence vraiment.
La rivière Hverfisfljot est à notre gauche. Elle est imposante et coule dans le décor islandais… donc superbe.
Tiens, la trace du Petit Poucet. Un biscuit perdu par David ?
Une vidéo :
Une vidéo :
Il est 13h et nous n’avons parcouru que 6,7 km (2h17 de déplacement et le reste c’est de la photo et de l’observation).
L’Islande c’est superbe par temps gris, alors sous le soleil… On se régale !
Jacques le bienheureux …
Au réveil :
Cette Hverfisfljot est un démon sauvage.
Rivière glacière pleine de cascades et de chutes ainsi que des monstrueux rapides rugissant dans des gorges étroites et encaissées.
Deux petits gués très faciles seront franchis. Il nous faudra néanmoins déchausser.
2° gué.
Jacques cherche la voie…
… en danseuse !
Après ce petit calme, c’est retour vers le monstre.
Une vidéo :
Une vidéo :
Une vidéo :
18h : nous sommes au bout de cette rivière. Du moins à la dernière cascade, particulièrement violente.
Une vidéo :
Au dessus, la rivière s’étend au loin, plate et relativement calme. Rien ne laisse ici présager d’une telle force, d’une telle puissance !
Après un retour sur nos pas de deux km, nous nous retrouvons au niveau du 2° gué, au confluent de la Hverfisfljot et l’Eiriksfellsa.
Cette dernière que nous remontons n’est pas tout à fait claire, mais pas grise comme une rivière glaciaire. C’est assez surprenant.
Nous suivons, sans aucune difficulté, cette rivière qui prend doucement de la hauteur.
La berge s’élève et, sur un dessus, une vue superbe s’offre à nous.
Vue tellement différente que ce que j’ai vu dans le blog de David, que je n’ai pas reconnu l’endroit.
Nous arrivons par l’autre berge et il n’y a pas une rivière, mais deux : une claire et une glaciaire plus petite. Voilà l’explication de cette eau légèrement trouble.
Ce n’est qu’après avoir passé la Brunna (rivière suivante) que j’ai réalisé que c’était l’endroit qui m’avait donné l’envie de randonner dans ce coin.
Peu importe, c’est vraiment beau.
Nous longeons la rivière claire.
Il est 19h30. Nous sommes devant la Brunna qu’il faut traverser.
David m’avait parlé d’une rivière moins évidente à franchir. C’est elle.
Cette rivière glacière n’est pas comparable à la Hverfisfljot, mais reste impressionnante.
Le courant est fort, la profondeur invisible avec cette eau grise. De plus il y a des rapides en aval.
Recherche du passage. La trace de David sera notre fil conducteur. S’il est passé là, c’est que c’est possible.
Ce 3° gué est solide de solide. Facilement 40 m.
Afin de vérifier le passage je fais une 1° traversée sans sac à dos.
A cinq mètres de l’autre bord, l’eau m’arrive presque à l’entre jambe et le courant est plus fort.
J’atteins l’autre berge, et maintenant c’est 1/2 tour avant de prendre son sac et repasser une 3° fois.
Jacques‚ dévêtu du dessous, se fera lécher les fesses par le flux glacial. Il avouera que c’est une expérience plutôt stressante. Il préfère se les faire lécher par autre chose qu’une eau glaciale ! (Haaa, la petite allemande…).
Je fais mon 3° passage et ramasse une crampe en plein milieu ! J’ai bien failli basculer. Sans les bâtons je prenais le bouillon. Merci François !
Quelques centaines de mètres plus loin, sur un tapis de mousse inégal, nous plantons la tente.
Il est 20h30.
Journée fabuleuse qui s’est étendue sur 20,2 km.
22 h. Jacques dort pendant que j’écris le journal.
Lundi 21/08
Nuit excellente. Le tapis de mousse n’y est pas pour rien.
Réveil à 7h45. Il fait froid et le soleil est voilé.
Nous aurons ce type de soleil une bonne partie de la journée mais avec des grandes éclaircies.
La 1° partie consiste à franchir de grosses collines pour rejoindre la rivière glacière Djupa.
Le paysage est du classique islandais donnant de beaux panoramas notamment sur le glacier Sidujokull.
Le plein d’eau…
Passage entre Vikutorlur et Nupafjallsendi.
Le terrain est facile. Nous avançons relativement vite.
Encore du coton arctique.
12 km plus tard c’est la pause de midi
Et notre valeureux liégeois fait ses ablutions.
Nous sommes au sud de Kalfafells-fjallsendi (position : N64 03 321 – W17 45 189).
Dans le lointain : la Djupa.
Après une pente de plusieurs km, nous rejoignons les flots grisâtres et monstrueux de la Djupa. Il est 15 heures.
Cette colossale rivière vachement puissante est d’un débit nettement plus important que la Hverfisfljot.
Une vidéo :
Se dirigeant vers l’aval, nous longeons un canyon spectaculaire avec en point d’orgue le confluent avec une rivière d’eau claire. Superbe beauté de la nature.
Une vidéo :
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Il nous faudra franchir cette rivière claire aux multiples cascades plus belles les unes que les autres.
Retour au confluent, mais sur l’autre berge. La cascade apparaît dans toute sa puissance.
Une vidéo :
Une vidéo :
Nous écartant du monstre et de son bruit, nous suivons la vallée en parallèle avec la Djupa.
Quatre km plus loin, nous quittons cette vallée.
Une pente bien raide nous fera passer de 360 m à 620 m. Pas de la tarte, surtout pour Jacques qui montre des signes évidents de fatigue. Mais pas de problème, comme à son habitude, il donne l’effort nécessaire avec le sourire. Super.
En haut, la trace de David montrait des zigzags qui laissaient supposer un bivouac possible.
Non, pas là, mais légèrement plus bas oui.
Nous plantons la tente dans un cirque, abrité du vent, à l’ouest de Pverfell.
Jacques est un peu cuit. Je dois avouer ne plus être très frais moi non plus !
Il faut dire que la journée a été rude : 7h25 de marche pour 25,5 km bourrés de montées et descentes.
Il est aux alentours des 21 heures. Le temps change. Les nuages se rapprochent, de plus en plus nombreux. Jacques avait vu que pour mardi la pluie était prévue. Cela semble se confirmer.
Deux bons lyophilisés dignes d’un 3 étoiles et une gaufre.
22h20. Jacques ronfle pendant que j’écris.
Notre position : N64 01 387 – W017 42 430
Encore une journée géniale. Merci David.
23h10. Le lion à côté de moi rugit de plus en plus fort.
J’éteins ma lampe. Il est temps de récupérer.
Mardi 22/8.
Les nuages, prometteurs de brouillards, qui s’accumulaient hier soir, ont disparu.
Le ciel est parfaitement bleu. Chouette.
Par contre, la tente est bourrée de condensation. Il y a des gouttes qui traversent la toile intérieure.
Pas pensable de replier la tente comme cela. Séchage obligé. Le soleil est bien présent, mais pas un gramme de vent. Cela sèche très très doucement.
Ce n’est qu’à 10 heures que nous démarrons. La tente est finalement repliée alors qu’elle est loin d’être sèche. 3H20 avant de quitter. Un record !
Après la rude montée finale de la veille, il nous reste à redescendre vers la toute proche rivière Laxa.
Le mâle dominant !
Très belle rivière d’eau limpide ponctuée de cascades.
Nous descendons dans le lit, en ressortons, y revenons.
Quel contraste entre cette calme rivière accueillante (du moins en cette saison) et les 2 monstres tumultueux que sont la Djupa et l’Hverfisfljot.
Peu après midi, un endroit propice au lavage s’offre à nous. Abrités du vent, tous les 2 à poil pour se laver avec une eau pas trop chaude. Par contre le soleil chauffe, et il nous en mettra un bon coup dans le visage !
Repas dans la foulée.
Jacques et ses sardines.
Nous ne nous mettons en route que vers 14 heures, avec moins de 6 km à notre actif depuis ce matin.
Nous ressortons du lit de la Laxa pour ne plus y redescende. Nous la longeons du dessus. Les vues sont spectaculaires. Belle rivière que cette Laxa qui n’est pas sans faire penser à Fjadrargljufur, le long de la F206 qui mène au Laki.
Les gorges s’élargissent de plus en plus et finissent par rejoindre la plaine. C’est à cet endroit que nous quittons la Laxa et nous retournons vers l’aval de la Djupa.
Ce monstre, avec tous les affluents qu’il a capté, est encore plus puissant. Nous avons droit à encore quelques grosses chutes de cette eau grisâtre et tumultueuse.
Peu avant la fin, la rivière nous oblige d’escalader une de ces falaises que j’ai si souvent admirés en roulant le long de la N1. Si j’avais su qu’un jour je me trouverais sur un de ces versants.
Il est passé 17 heures quand nous sommes au bout de cette trace fabuleuse.
Une route, parallèle à la N1 bien chargée, nous donne 3 km de tranquillité.
Arrivé au moment inéluctable où nous allons nous taper 5,4 km le long de cette N1 très passante, un mobil home s’arrête et un couple d’américains du Colorado nous prennent en charge. Génial. Ils font aussi du trekking.
Sous sommes installés à l’arrière avec les 2 petites filles blondes comme leur mère : Jane et Maguy. Nous aurons même droit à un gobelet de vin rouge.
Quelques minutes après, nous sommes déposés devant la piste où, 3,1 km plus loin, la voiture nous attend.
En mauve 1° jour
En jaune 2° jour
En rouge 3° jour
En vert 4° jour
Aucune raison de s’attarder, nous nous mettons en route vers Kirkjubaejarklaustur. Plein de carburant.
Sous la pression de Jacques, je demande s’il est possible de prendre 2 verres de bière. Le visage du préposé se fend d’un large sourire en me disant qu’en Islande la vente d’alcool est interdite dans les stations-service.
Nous mettons le cap sur le centre de cette petite ville et dans un hôtel, nous faisons notre 1° vrai repas plein de crudités. C’est de là que j’envoie mon 1° mail.
Nous sortons du resto avec un jerrycan de 10 l rempli d’eau potable. Demain nous mettons le cap vers une région ou les rivières d’eau claire ne sont pas légions.
Nous prenons la F206 en direction du Laki, en vue de planter la tente.
La tente est dressée à l’écart de la piste sur une belle étendue d’herbe avec une vue imprenable.
22h30 Jacques est aux plumes. J’écris encore pendant 30 minutes.
2° partie : Veidivoetn et Trolladyngja
Mercredi 23/08.
9H, Jacques me réveille. Longue nuit ! Inhabituel !
Plein soleil, 4° jour consécutif de beau temps.
Retour à Kirkjubaejarklaustur pour les courses des 4 jours prochains.
Bien entendu du saumon fumé mais aussi du fromage, du salami, de la bière pour Jacques et… du lait après soleil !
Nous roulons vers Vik en vue de remonter vers le nord par la F208. Les nuages se sont accumulés. Un panneau indique 11°.
La F208 est une très belle piste qui mène notamment à Landmannalauguar. Les nuages disparaissent progressivement. C’est sous un ciel d’un bleu immaculé que nous parcourons cette superbe piste aux nombreux gués.
Il est largement 13h30 quand, sur un dessus avec une vue imprenable sur le lac Ljotipollur, nous attaquons les 2 baguettes de pain que nous fourrons de saumon fumé. Un délice !
Il n’y a que cette bière islandaise brune et sucrée – Egils Maltextrakt – qui est absolument dégeu et que je laisserai sans aucun regret à Jacques.
Au loin, nous distinguons le camping de Landmannalauguar dont le parking est bourré de dizaines de véhicules.
Après 109 km de piste nous atteignons le tarmac de la F26. Direction Veidivoetn. Jacques préfère me laisser le volant pour profiter pleinement du paysage. Je le comprends. Il a bien raison.
A la jonction F26 / F228, j’ai une pensée émue pour David qui était là en 2016. Mais pour lui c’était sous une pluie battante alors qu’aujourd’hui c’est plein soleil.
Veidivoetn, encore un endroit issu d’une baguette magique. Un ensemble de lacs variés en tailles et en formes avec des bords tantôt volcaniques tantôt verdoyants. Avec les mouchettes, ce n’est pas sans faire penser à Myvatn, en moins vert.
Après un plein à Hrauneyjar et, sous la pression de Jacques, 2 vraies bières, c’est parti pour le Sprengisandur. Jacques est au volant.
Dans son décor brut et aride, cette piste extraordinaire ne me décevra pas, ceci malgré le bon souvenir grandissant au fil des 23 années postérieures à mon 1° passage.
Un Jacques ravi !
Le coucher de soleil s’éternise sur le glacier Hofsjokull. C’est magique.
Peu avant d’arriver à hauteur de Nyidalur je vois une piste qui part vers la droite.
Analyse sur la carte et gps… elle passe au sud du glacier Tungnafelljokull et rejoint la F910 sud, non loin du Trolladyngja. De plus elle passe près de 2 sources chaudes. Du neuf… chouette… en route.
Mais un panneau indique que la route est fermée 30 km plus loin. Nous restons sur la F26.
Il est 21h quand nous atteignons le camping de Nyidalur.
Plantage de la tente et préparation du repas avec saumon fumé et la délicieuse vodka islandaise Reyka en entrée. Suivent 2 lyo dont le niveau n’est certes pas équivalent.
A côté de nous, sur la même table du camping, un groupe de tchèques se marrent autant que nous. Echange de quelques phrases en anglais, éclats de rire et troc de liqueur slovaque et tchèque contre de la vodka…
A mon avis Jacques à une touche ! A défaut d’allemande on prend une tchèque !
22h40 Jacques va dormir et … j’écris.
Il est passé minuit quand je sors de la voiture. Il me semble que ce que je vois dans le ciel pourrait être une aurore boréale.
Rien à voir avec celle que j’ai vue le 19, mais c’en est.
Rien d’extraordinaire, mais quelques photos quand même.
Jeudi 24/08.
Nyidalur au matin :
C’est toujours sous le soleil que nous nous dirigeons vers la F910.
Cette dernière n’étant pas de la petite bière et Jacques n’ayant pas d’expérience en matière de conduite 4×4, je suis au volant.
Encore quelques km sur la F26 puis, sur la droite, s’annonce la F910.
Un panneau indique en raccourci que notre petite Jimny n’est pas bienvenue sur cette piste. Il n’y a que les gros véhicules équipés de pneus de minimum 35 pouces qui sont conviés.
Par contre, ce panneau parle de la difficulté du passage dans la Jökulfall river. Cette rivière est pourtant située à l’ouest du glacier Hofsjökull, donc absolument pas sur cette piste. Je n’ai pas compris.
Quoi qu’il en soit, si difficultés il y a, nous aviserons. Je préfère faire demi tour que de planter la voiture.
Trolladyngja en vue :
23 km plus loin, c’est la bifurcation sur la F910 sud.
Nous voyons des traces de vélos sur la piste. Des courageux.
11h, le refuge privé Gaesavotn est en vue.
Cinq gros 4 x 4 y sont parqués et font l’assistance pour ces cyclistes, pas si courageux que cela finalement.
Avec notre petite Suzuki Jimny, nous étions sous les feux de la rampe.
La piste devient plus technique, mais rien de trop compliqué, ni trop difficile pour ce petit véhicule.
Il y a juste ce que je pensais être le dernier gué. Celui dans lequel il faut rouler dans la rivière pendant une centaine de mètres. Rien de profond. Je me souviens très bien que c’était très facile avec la Hilux en 2006.
Mais aujourd’hui, je suis surpris de voir ce gué beaucoup plus large, beaucoup plus long.
S’y engageant doucement en totale confiance (même une photo en roulant), j’ai la surprise de réaliser que le véhicule s’enfonce et ralenti. Jacques comme passager s’en rend compte aussi.
Plein gaz ! Il s’en serait fallu de peu que nous soyons immobilisés dans ce sable mou, sans matériel pour en sortir. Rien n’est mieux que d’avoir son propre véhicule bien équipé !
Plus loin, encore 2 autres gués dont je n’avais aucun souvenir.
Ensuite, je réalise qu’en 2006 nous étions passés beaucoup plus tôt dans la journée. Ces 2 derniers gués n’avaient pas encore été formés par la fonte du glacier. Tandis qu’aujourd’hui…
Jacques prend aussi son pied.
Nous sommes maintenant devant le panneau indiquant le sentier de 12 km vers le Trolladyngja.
A voir ce panneau, on dirait que c’est une direction pour un couple de pensionnés qui vont faire leurs courses quotidiennes.
Préparation des sacs et repas. Il passe un tout gros 4 x 4 typiquement équipé pour l’Islande et peu après un autre gros, avec une énorme cellule, qui raclera en passant une crête.
Provision de vodka pour le sommet…
L’estomac est lesté, alors en route !
En fait de sentier il n’y a rien. Il suffit de viser le sommet et de marcher. Nous sommes au sud du Trolladyngja. Il faut aller plein nord.
Le début est plat et facile. Nous marchons dans du sable et parmi des gros blocs de lave…
…dont certains évocateurs et font travailler l’imagination de Jacques !
La petite colline Skalaralda en lave grise est contournée.
Après un passage sablonneux, la montée s’amorce. Rien de bien terrible : du 10%. De plus le sol ne présente pas de difficulté majeure.
Un peu de végétation quand même.
17H30, nous sommes au sommet (1460 m).
Nous avons la surprise de voir un beau cratère +- ovale totalement enneigé. D’en bas rien ne le laissait présager.
Nous en ferons le tour complet. (2,5 km). Le panorama est au-delà de mes espérances.
Plénitude…
D’est en ouest s’étale la gigantesque plaine chaotique Odadahraun.
Dans le cratère il y a une double trace de pas. Sur les bords, très peu, mais relativement récentes. Je ne suis pas le seul à avoir été attiré par cette montagne solitaire.
La carte détaillée mentionne un sentier à l’ouest qui rejoint la F910 nord. Sentier aussi invisible que celui que nous avons suivi.
Il est 19 heures. Toujours sous un beau soleil, et après une goulée de vodka Reyka, nous redescendons. Dû au vent, nous ne planterons pas la tente au sommet.
C’est à 1200 m, sur une belle petite zone sablonneuse et abritée du vent que nous montons la tente.
Prépa du repas.
Quel que soit le côté où l’on regarde, la vue sur le Vatnajokull et les volcans environnants est superbe, grandiose. Et tout cela dans un silence absolu.
Vendredi 25/08
La nuit a été particulièrement calme. Pas de vent et pas un bruit.
La lumière matinale rehausse le panorama. Le soleil est toujours au rendez-vous.
La toile de tente est sèche. Heureusement, car avec ce sable…
Descente dans cette belle lumière.
Le Trolladyngja est dans mon dos. Il y a quelques heures nous étions au-dessus.
A 10h30 nous sommes à la voiture.
Nous revoici sur la piste F910, 2° partie. Je suis toujours au volant.
Nous doublons le refuge Kistufel.
La piste s’avère extrêmement cassante. Rien de difficile, mais bourrée de gros cailloux pour lesquels il convient de faire vachement attention afin de ne pas toucher le bas de caisse.
Même en roulant en 1° courte, nous sommes secoués comme des pruniers.
Nous croisons un véhicule peu avant l’effondrement Urdarhals. C’est un gros modèleToyota HZJ78. Je constate qu’il nous prend en photo. Stop. Un allemand solo bien sympa avec qui nous échangerons quelques informations. Lui aussi est sidéré par la beauté de l’Islande.
13 heures. Nous sommes devant cette longue plaine humide qui est envahie par l’eau de la fonte du Dyngjujökull. La température montant au fil des heures, l’afflux d’eau est de plus en plus importante. Il est conseillé de passer ce tronçon le matin. Je me souviens qu’en 2006 nous étions arrivés vers 14 heures, et l’eau était présente sur des km. De plus (et pas pour me rassurer) c’était Jean-Luc qui avait le volant en main.
Aujourd’hui, les sections inondées sont nettement moins larges. Mais le véhicule est beaucoup plus petit et les pneus plus étroits.
Il faut y aller. Avec l’expérience d’hier, je prends une vitesse indispensable pour ne pas s’enfoncer dans le sable mouillé devenu mou. Nous sommes un peu secoués, mais le passage s’effectue sans problème.
Nous arrivons à la jonction de la piste qui remonte vers le nord (à l’est de Hrimalda) et qui relie la F910 nord au sud ouest d’Askja.
Je pense que nous n’aurons plus de passage avec l’eau mais je me trompe. Cette dernière est déjà arrivée bien bas et coule devant nous. L’eau monte. Les sections mouillées s’élargissent à vue d’œil.
Ce passage sera effectué sans encombre. Je pense que 2 heures plus tard, nous aurions eu des problèmes.
La piste s’élève, passe dans une vieille coulée de lave recouverte partiellement par les scories. Très doux pour rouler, cela change.
Stop midi sur un dessus avec vue imprenable sur Odadahraun et Porvaldshraun devant Askja.
Il y a même des rhinocéros.
Dont voici l’espèce la plus dangereuse !
Pain, fromage et salami.
Depuis ce matin, nous n’avons parcouru que 28,2 km en 2H33 de déplacement soit 11 km/h en moyenne. C’est dire l’état de la piste.
Au croisement avec la F910 nord nous prenons vers l’ouest.
Je sais que la piste du Dyngjufjalladur, remontant vers Myvatn, est à quelques km sur la droite. On roule, on roule et rien à voir. J’hésite à faire ½ tour. Jacques n’a rien vu non plus. On continue.
Nettement plus loin, une piste non reprise sur mes cartes part dans la bonne direction.
Je suis assez perplexe, car en 2006 nous avions longé la petite montagne brune Kattbekingur. Ici nous en sommes assez loin, mais nous nous dirigeons dessus.
Nous voyons une voiture qui longe cette montagne. J’ai donc loupé cette piste.
Mais non, arrivés à côté de Kattbekingur, nous constatons que cette piste est maintenant fermée Son entrée par la F910 a été supprimée. La voiture vue : un ranger ?
La piste s’enfonce dans la vaste plaine Dyngjufjalladur. Cette dernière se rétréci progressivement et se transforme en vallée.
Nous arrivons à la hutte Dyngjufell, refuge non gardé de 16 places dont les utilisateurs doivent s’acquitter spontanément du paiement à déposer dans une boîte. Il y a du chauffage, de quoi cuisiner et même un peu de nourriture.
Le soleil est toujours présent. Le vent aussi.
3° partie : Askja
Il était prévu de partir demain vers 5 heures et de faire l’aller retour des 33 km le même jour avec un sac léger.
Jacques me dit qu’il préfère partir directement vers Askja plutôt qu’attendre demain.
Il fait encore beau, et demain on ne sait pas. Bien évidemment, partir maintenant, quelques heures avant la nuit, implique de prendre la tente et le reste.
Tous deux, nous préférons porter du lourd par beau temps que du léger par mauvais.
Près de 18 heures, avec 5 litres d’eau chacun, nous nous engageons dans cette longue montée qui nous mènera à Askja. Certaines grosses andouilles du forum « Randonner léger », qui flippent dès qu’ils ont plus de 2 kg sur leur dos, n’ont pas leur place ici !
Le sentier n’est absolument pas comparable à celui du Laugavegur. Il est nettement moins couru. Dans toute cette longue succession de montées, peu de tronçons sont aisés pour marcher. Nous sommes quasi en permanence sur de la lave AA dont les pierres sont instables et roulent régulièrement sous nos pieds. Il y a matière de regarder systématiquement où nous les posons. Regarder le paysage ne se fait quasi qu’à l’arrêt. Pas trop chouette.
Quelques passages de névés.
Puis un plat (le col Jonsskard) avant d’arriver au bord de la caldeira.
Vue grandiose sur ce cratère de 45 km².
C’est dans un vent violent et vraiment froid que nous entamons la descente. Celle-ci est assez raide, soit, mais c’est dans la neige. Je n’ai pas pris les bâtons.
Fort heureusement cette neige n’est pas trop dure. Dans le bas elle est même parfois très molle et mouillée. Marche en alternance sur la neige et dans les scories.
Les bâtons signalant la piste sont en pleine lave AA.
Pas pensable de les suivre dans ce chaos magmatique impraticable.
Dès lors nous longeons le bord du cratère, foulant en alternance la neige et les scories.
L’après-midi touche à sa fin. Il y a 2 heures que nous marchons. Nous sommes à l’affût d’une petite place pour y planter la tente, mais les bords sont soit pentus soit enneigés.
Je me dis que nous n’aurons pas le choix que de planter la tente à Dreki, de l’autre côté du cratère.
Une aubaine s’offre à nous. Un petit espace que Jacques aplanira.
Dans un vent qui n’est pas sans rappeler celui que nous avions eu dans le Laugavegur, nous plantons la tente.
Une grande prudence est de rigueur, car si la toile s’envole, elle sera déchirée sur les blocs de laves acérés.
Elle est montée. Mais avec ce vent violent, tiendra-t-elle ?
Jacques a l’idée de mettre des cailloux juste devant dans le tapis de sol afin qu’il ne décolle pas.
Super ! Je renchéris en ramenant plein de blocs de laves que je laisse rouler du dessus. Bref un petit mur partiellement protecteur est monté. Puis… le vent tombe !
Repas dans la tente. Nous sommes une fois de plus dans un endroit insolite : dans le cratère d’Askja.
Samedi 26/8
La nuit a été calme. Pas de vent et, malgré la proximité de la neige, pas froide.
Ce matin il fait gris et menaçant.
Démontage de la tente juste quand le vent se manifeste. A croire qu’il n’attend que cela.
Huit heures et en route. Jamais le temps entre le réveil et le départ n’aura été aussi court.
Nous laissons derrière nous un coin de sol bien tassé et un tas de pierres de laves.
Nous continuons la piste qui suit le bord du cratère. Puis elle bifurque vers le parking d’Askja et continue en pleine coulée de lave AA relativement récente. Une horreur.
Ce dernier tronçon passé, nous arrivons sur le parking d’Aksja que je vois pour la 1° fois (sur 4) complètement déneigé.
Arrivés au col donnant accès au cratère, la vue s’offrant à nous est complètement dégagée de neige. C’est aussi la 1° fois que je vois Askja comme cela.
Nous arrivons au bord du lac Viti.
Le soleil se montre par moments. Le sol n’est pas mouillé et j’y descends. C’est vachement raide. Peu après Jacques m’y rejoint. Nous sommes seuls. L’eau du lac est tiède. Il y a un mini geyser et des solfatares.
Remontée…
… suivie de la descente jusqu’au cratère le plus récent qui est rempli d’eau : le lac Oskjuvatn.
Au bout, près de la berge opposée, le petit îlot Askur n’a pas un poil de neige.
Il est 10 heures et nous prenons le chemin du retour.
Une très légère pluie se manifeste.
Sortie du grand cratère par le parking…
… puis c’est la traversée de cette horrible coulée de lave principalement AA.
Au tiers, je vois des cairns marqués en jaune qui semble se diriger vers l’autre bord du cratère, par là où nous devons sortir. Cette piste semble suivre une coulée de lave lisse beaucoup plus facile pour marcher. Nous changeons de direction.
Mais, après peu de temps, il s’avère que cette nouvelle piste dévie complètement. Nous devons la quitter et franchir la coulée de lave AA qui est beaucoup plus large à cet endroit.
Longue galère passée à regarder où mettre ses pieds. Chacun suivant une ligne qui lui semblera la bonne. Jacques trouvera un meilleur passage et arrivera bien avant moi au bord du cratère.
Nous repassons à l’endroit du bivouac. La pluie a commencé à effacer nos traces. Dans 2 jours les traces de notre bivouac auront disparues.
La pluie devient plus forte et s’accompagne de vent. La protection pluie s’impose.
Nous marchons d’un bon pas. La montée enneigée, pour la sortie du cratère par le col Jonsskard, est franchie sans problème.
Après le petit plat du dessus, c’est la longue descente dans cette succession de pentes au sol jonché de cailloux instables. Cette fois nous avons le vent dans le dos.
Nous sommes à la voiture. A l’occasion d’un peu de rangement je découvre un ticket d’embarquement. C’est celui de l’allemande munichoise dont nous ne connaissions même pas le prénom. Une certaine Theresa Schopfer.
Si quelqu’un la connaît, elle sera certainement contente de voir ce que nous avons fait.
15 heures nous mettons le cap sur le lac Myvatn.
Le ciel n’est pas engageant.
Une dernière photo du Trolladyngja.
La piste ouest, vers le refuge Botni, est fermée pour cause de trop de boue et préservation de la nature.
Je me souviens effectivement de cette piste prise en 2006. Les ornières étaient monstrueuses.
Nous prenons donc la piste du nord, plus longue sans asphalte, qui remonte directement sur Myvatn.
Cette piste est particulièrement cassante. Je suis au volant depuis Nyidalur. Il faut vraiment une bonne habitude de conduite car les cailloux sont nombreux, les passages de crêtes aussi et surtout de grosses ornières avec de la boue.
Il convient de ne pas glisser et rester bloqués. Nous n’avons absolument aucun matériel pour se dégager. J’imagine qu’il ne doit pas passer un véhicule par jour ici.
Il nous faudra 3 heures pour sortir enfin de cette piste éprouvante. Nous sommes au sud du lac Myvatn que nous remontons, vers Reykjahlid.
Ce soir c’est restaurant, pour changer de ce lyophilisé qui donne des selles crémeuses à souhait, du moins c’est ce que Jacques me dit. Il a l’impression de chier de la crème glacée ! De plus quand il apprend que je vais mentionner sa réflexion dans le blog, il éclate de rire et ajoute : « C’est la vérité ! » Donc, si vous cherchez un distributeur de crème glacée, vous savez à qui vous adresser !
Nous ne sommes pas trop frais : notre dernier lavage date de mardi (!).
Je me suis rasé et vais voir s’il y a moyen de manger. Je pense que si Jacques, qui n’est pas rasé, avait demandé, cela n’aurait pas été gagné d’avance.
Bref, nous voici attablés devant une soupe de homard et un carpaccio de renne, suivie d’un steak de renne avec sa garniture. Extra.
Sortie du resto vers 22 heures et recherche d’un endroit pour y planter la tente en direction de Dettifoss.
La piste que nous prenons est interdite au camping. Arrivés au bout, à l’intersection avec une route macadamisée (non reprise sur mes cartes), il n’y a aucun panneau d’interdit dans l’autre sens. Retour sur cette piste et non loin, nous plantons la tente dans un vent fou, une fois de plus.
Dimanche 27/8.
Soleil et nuages. Il fait bon.
Jacques dort encore. Je continue le journal.
Une fois encore, démontage par grand vent.
La tente est sèche. En route vers Dettifoss. C’est Jacques qui conduit.
Nous empruntons cette nouvelle route, inconnue sur mes cartes. Mais alors que Dettifoss devrait apparaître rapidement, j’ai le sentiment que l’on s’en éloigne. Effectivement nous ne sommes pas à l’endroit que je pensais. Nous sommes partis dans la mauvaise direction.
Nous voici devant Dettifoss. La dernière fois en 2006, ce n’était pas du tout aménagé. Maintenant il y a un parking, des sentiers balisés, des belvédères, et plein de monde.
Detifoss.
Une vidéo :
Encore une vidéo :
Selfoss.
Jacquesfoss.
Jacques voulant tout voir (avec raison), nous y resterons presque 1h30.
C’est sous un ciel qui se charge de nuages que nous quittons ce site vers 11h30.
Nous rejoignons la 85. Après un petit tour dans le parc national Asbirgy, nous remontons vers le nord, en vue de faire le tour de la péninsule Melrakkasletta (plaine du renard Arctique).
Rien de bien terrible à voir dans la 1° partie.
Stop pour midi à une quinzaine de km au nord de Kopasker.
Comme d’habitude : saumon, saucisson et fromage, mais avec cette fois-ci un dessert au nom évocateur.
Vue sur la mer et la colline Gelta dans le dos. Jolie petite plage couverte d’algues avec une eau limpide.
C’est à partir de là que les vues deviennent vraiment très jolies.
Vers 16h, nous faisons un stop dans ce village du bout du monde qu’est Raufarhofn, le village le plus septentrional d’Islande.
Deux bières – Jacques oblige – dans un établissement assorti au village.
A l’entrée du village, nous avions vu un genre de mémorial édifié (si j’ai bien compris) en souvenir d’une légende.
Puis, sud ouest, c’est la descente vers Porshofn, Bakkafjordur et Vopnajordur.
Retour sur la N1 en direction de Reykjahlid.
La lumière et les nuages nous donnent de superbes vues.
Une cinquantaine de km plus loin, Jacques avise une jeune femme qui semble en difficulté. Elle fait du stop dans le sens que nous suivons, mais elle est de l’autre côté de la route (!).
C’est une panne d’essence. Un peu de place sur la banquette arrière et cette américaine volubile est embarquée. Elle était super contente d’être véhiculée jusqu’à une pompe, mais peut-être aussi très contente de quitter la voiture occupée par 2 pas lavés depuis 7 jours.
Nous sommes de retour à Reykjahlid. Nous avons failli être à court de carburant nous aussi.
Retour au même restaurant qu’hier où nous prenons un assortiment de poissons, spécialités islandaises.
Bien mais loin d’être raffiné. Aucune comparaison avec le délicieux repas d’hier. Mais par rapport à un lyo 3 étoiles…
Après le resto, c’est le retour sur la N1 en longeant le lac Myvatn par l’ouest, vers le sud.
C’est près de Godafoss, le long de la 844 que nous trouverons une place pour y dormir. Pas de vent pour une fois.
La pluie tombera vers 5 heures.
Lundi 28/9.
8h30. Nous passons à Godafoss. Là aussi c’est un parking et du macadam. Même à cette heure matinale il y a déjà des touristes.
Un panneau le long de la N1 affiche le T° : 13°.
La pluie, cela nous change !
Akureyri : quelques courses souvenirs pour Jacques, achat de saumon et fromages, puis attente de quelques minutes devant le magasin d’alcool qui n’ouvre qu’à 11 heures.
Jacques désire ramener une bouteille de vodka Reyka et il n’est pas sûr que le free shop de Keflavik sera ouvert cette nuit.
Prix de la bouteille : 8799 alors qu’il a payé au free shop 3509 ! (pour info, 1,00 = 116 couronne islandaise).
Passé Blonduos, le long de la route 722, nous faisons notre 2° ablution de ces 10 jours, dans un petit ruisseau bien froid.
Un Jacques tout propre…
Peu après, sur la N1, c’est le stop pique nique.
Passage par la jolie localité de Borgames. Nous recherchons en vain la distillerie de la vodka Reyka.
Nous suivons les routes 53, 508, 520 et 47 dans le beau fjord Hvalfjordur.
Retour sur la 1, passage sans s’arrêter par Reykjavik (T° = 7°) et cap sur Krysuvik et ses solfatares.
Un Jacques hilare dans les fumerolles.
Quelques vidéos :
Repas non loin du site, dans un entrepôt en partie ruiné.
Préparation des sacs et cap sur Keflavik.
Retour du véhicule (2050 km)
Demain 29, nous décollons à 6H15.
Ces 10 jours sont terminés, passés dans des décors exceptionnels, et avec une grosse dose d’éclats de rires.
Vivement la prochaine rando !
Une bière s’il vous plait !
Ouf cela va mieux !
Ça vient cette rando !
Des sardines !
Encore des sardines !
Une bière s’il vous plait !
On le suit à la trace !
Enfin, l’air va être respirable dans la voiture !
Vide malheureusement !
Préparation des rations quotidiennes :
Quelques chiffres :
Hverfisfljot – Laxa – Djupa
1° jour le 19/08 : en mauve.
21H25 DEBUT DE LA RANDO
22H29 FIN DE LA RANDO
4,5 KM
0H58.43 de déplacement
0H05.42 pause
Moyenne de déplacement : 4,6 km/h
D+ = 95 m
D- = 11 m
2° jour le 20/08 : en jaune.
9H15 DEBUT DE LA RANDO
21H13 FIN DE LA RANDO
20,2 KM
6H09 de déplacement
4H19 pause
Moyenne de déplacement : 3,28 km/h
D+ = 713 m
D- = 475 m
3° jour le 21/08 : en rouge.
21/08/2017 JOUR 3
9H06 DEBUT DE LA RANDO
21H51 FIN DE LA RANDO
25,5 KM
7H35 de déplacement
3H30 pause
Moyenne de déplacement : 3,36 km/h
D+ = 1063 m
D- = 832 m
4° jour le 22/08 : en vert.
10H DEBUT DE LA RANDO
17H39 N1 et pris en stop
18H29 FIN DE LA RANDO
27,7 KM – 5,8 km en voiture
5H17 de déplacement – 5 minutes en voiture
? pause
Moyenne de déplacement à pied : 4,21 km/h
D+ = 260 m
D- = 850 m
Trolladyngja
6° jour le 24/08 : en turquoise.
14H14 DEBUT DE LA RANDO
20H47 FIN DE LA RANDO
13,8 KM
3H57 de déplacement
1H34 pause
Moyenne de déplacement : 3,48 km/h
D+ = 578 m
D- = 390 m
7° jour le 25/08 le matin : en turquoise.
8H37 DEBUT DE LA RANDO
10H30 FIN DE LA RANDO
INFOS MONTEE ET DESCENTE
21,1 KM
5H38 de déplacement
1H49 pause (hors nuit)
Moyenne de déplacement : 3,7 km/h
D+ = 649 m
D- = 645 m
Askja
7° jour après-midi le 25/08 : en turquoise.
17H49 DEBUT DE LA RANDO
20H15 FIN DE LA RANDO
9,8 KM
2H31 de déplacement
0H29 pause
Moyenne de déplacement : 3,9 km/h
D+ = 660 m
D- = 181 m
8° jour le 26/08 : en turquoise.
8H04 DEBUT DE LA RANDO
14H39 FIN DE LA RANDO
INFOS ALLER RETOUR
32,9 KM
8H08de déplacement
1H pause
Moyenne de déplacement : 4,0 km/h
D+ = 1148 m
D- = 1122 m
Super belles photos tu as du te régaler .La prochaine fois évites de te rendre dans des endroits à la prononciation impossible .
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Tu commences à bien connaître l’Islande. Quant aux photos, même si je sais que tu les réussis en général, elles restent toujours époustouflantes
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